Dans cette vitrine jouxtant l’entrée de notre restaurant « La Table du Château », nous avons souhaité réunir différentes références littéraires au sujet de la gastronomie française, patrimoine culturel à la renommée internationale.
Parmi ces ouvrages se trouve bien sûr un exemplaire de l’illustre Physiologie du goût écrit par Brillat-Savarin en 1826. La référence à cet avocat fin gastronome est intéressante en cela que son ouvrage pose les bases de la construction d’une société selon la gastronomie.
En effet, il y étudie le lien entre arts de la table, politique et appartenance sociale.
« L’art de manger », bien plus qu’un simple besoin naturel de se nourrir, résulte selon Brillat-Savarin d’une construction sociale bien réfléchie et d’une culture aux codes influencés par la géopolitique.
C’est aussi une façon d’aborder le nouveau type d’établissement qui fait son apparition dans le courant du XVIIIe siècle : le « restaurant » rebat les cartes des fonctions et rôles des convives.
« Convier quelqu’un, c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous notre toit. » Brillat-Savarin
D’autres ouvrages traitent de « l’économie domestique » à destination des ménagères bourgeoises, thème au sein duquel la « bonne cuisine » revêt une place d’importance.
Par ailleurs, quelques références s’intéressant spécifiquement à la pâtisserie dessinent l’avènement de « l’art du dessert », souvent avec des illustrations colorées des plus alléchantes…
Nous présentons enfin quelques exemples de menus datés ayant réellement été servis en diverses occasions au XIXe siècle, nous laissant ainsi apprécier les habitudes alimentaires de l’époque…
Et surtout la capacité d’ingestion des convives !
